Mot-clef: Peacebuilding

Des cris résonnent à l'Université de Buea et les étudiants affluent vers le bâtiment de l'Advanced School of Translators and Interpreters (ASTI). Pas de panique, c'est tout simplement la célébration annuelle de la diversité culturelle du Cameroun. L'école met en lumière les richesses d'un pays pluriel ce 16 mai 2024.

Le soir du lundi 08 avril 2024, les réseaux sociaux alertent sur la disparition d’une journaliste. Quelques heures plus tard, l’on apprend par les mêmes sources que Sylvie Louisette Ngo Yebel, journaliste chargée de la communication à la COMIFAC aurait été tuée par son propre fils. Un cas de plus, un cas de trop. Cette féminicide vient s’ajouter à la triste liste des femmes tuées au Cameroun. Face à ces cas de violence envers les femmes, mères de l’humanité selon les valeurs africaines, nous tentons d’expliquer si la banalisation et l’exposition du sexe sur les réseaux sociaux n’auraient pas contribué à diminuer l’estime et le respect envers les femmes.

Le Cameroun fait face cette dernière décennie à des crises. L’Extrême-Nord du pays est touché par les attaques du groupe armé Boko Haram et les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest par la crise dite anglophone. C’est dans ce contexte que l’initiative defyhatenow a conçu un guide pratique pouvant servir aux organisations de mieux préparer et mener leurs activités de promotion de la paix sur le terrain. Dans l’optique d’engager les organisations à utiliser ledit guide, un atelier d’implémentation a été organisé à Garoua du 12 au 14 octobre 2023. Cet article revient sur les grandes lignes et les leçons apprises lors de cet atelier.

Les discours haineux et les violences au Cameroun : Genèses sociales, formes émergentes et pistes de réponses, tel est le thème du colloque national qui a rassemblé plus de 1000 participants au campus de l'université de Yaoundé 1 du 10 au 12 Mai 2023.

L’histoire nous l’a montré et c’est connu des tous ; C’était dans l’union que des camerounais tels que Um Nyobè, Ouandié, Moumié et les autres se sont battus pour nous laisser le Cameroun libre que nous avons aujourd’hui. Ils se sont donnés parce que leur sentiment d’être camerounais était supérieur à leur sentiment d’appartenance ethnique. L’actuel Cameroun indépendant est non seulement le fruit de leur courage, mais aussi de leur union et de leur patriotisme.