Féminicide au Cameroun : quand l’hyper sexualisation des réseaux sociaux aggrave la situation
Le soir du lundi 08 avril 2024, les réseaux sociaux alertent sur la disparition d’une journaliste. Quelques heures plus tard, l’on apprend par les mêmes sources que Sylvie Louisette Ngo Yebel, journaliste chargée de la communication à la COMIFAC aurait été tuée par son propre fils. Un cas de plus, un cas de trop. Cette féminicide vient s’ajouter à la triste liste des femmes tuées au Cameroun. Face à ces cas de violence envers les femmes, mères de l’humanité selon les valeurs africaines, nous tentons d’expliquer si la banalisation et l’exposition du sexe sur les réseaux sociaux n’auraient pas contribué à diminuer l’estime et le respect envers les femmes.